Faire l'amour, bon pour la santé ?
Dernière mise à jour : 19 nov. 2018
Les spécialistes en médecine du vieillissement de Harward assurent que faire l'amour trois fois par semaine peut allonger l’espérance de vie de 10 ans...

Par sexualité, il faut entendre les comportements sexuels et érotiques mais aussi tout ce qui touche à l'émotionnel et à l'affectif. Par tous ces aspects, elle matérialise la qualité relationnelle, l'intimité, le partage, le lien sentimental d’un couple.
La sexualité pourrait nous faire gagner dix ans d'âge ... en apparence !
C'est la conclusion à Iaquelle est parvenu le psychologue britannique David Weeks, au terme d'une enquête menée pendant dix ans auprès d' environ 3 500 Américains et Européens, ages de 18 a 102 ans.
Par sexualité, il faut entendre les comportements sexuels et érotiques mais aussi tout ce qui touche à l'émotionnel et à l'affectif. Par tous ces aspects, elle matérialise la qualité relationnelle, l'intimité, le partage, le lien sentimental d’un couple.
Il est avéré que les relations sexuelles sont importantes pour le bien-être psychologique et émotionnel de l'individu et du couple, mais aussi pour la santé physique.
Le rapport sexuel est une manière plaisante de s’offrir une séance de remise en forme. Votre cœur bat plus vite, vous mobilisez de nombreux muscles et vous brûlez environ 5 kcal par minute.
Une vie sexuelle active constitue un entraînement idéal pour les muscles du plancher pelvien, parce qu’ils se contractent pendant l'acte et lors de l’orgasme, ce qui les renforce et permet de surcroît de procurer plus de plaisir.
Cela aide en outre à équilibrer la balance hormonale entre oestrogènes et testostérone. Les oestrogènes, hormones féminines, nettoient les pores et procurent une belle peau et de beaux cheveux.
De nombreuses études démontrent qu’il existe un lien direct entre la sexualité ou l’intimité et une bonne pression artérielle.
Pour les hommes qui entretiennent des relations sexuelles deux fois par semaine en moyenne le risque cardiaque est deux fois moins élevé que pour ceux qui ont des rapports sexuels une fois par mois. Pendant la relation sexuelle, le rythme cardiaque s’accélère et atteint son apogée lors de l’orgasme. Ceci stimule la circulation du sang, avec un effet favorable sur le système cardiovasculaire.

L’excitation sexuelle sans orgasme, les caresses, les câlins génèrent de l’ocytocine, une hormone qui donne un sentiment d’attachement et de confiance. Cette « hormone de l'amour », stimule la production d’endorphine, l'hormone du bonheur. Un orgasme peut soulager la douleur parce que les endorphines ne procurent pas qu’un sentiment de bien-être, mais augmentent le seuil de résistance à la douleur. La stimulation sexuelle provoque chez la femme une augmentation des sécrétions vaginales, une accélération de la circulation sanguine dans les organes génitaux et une amélioration de l’élasticité des tissus, ce qui rend le rapport sexuel plus agréable.
La stimulation vaginale peut soulager la douleur chronique dans le dos et les jambes et la masturbation peut apaiser les douleurs menstruelles et articulaires, ainsi que les maux de tête. Les femmes pourraient bénéficier du pouvoir protecteur de l' ocytocine, hormone de l' orgasme et de l'allaitement, sur le cancer du sein.
Selon une étude récente, les hommes qui éjaculent en moyenne au moins 21 fois par mois (pas forcément après pénétration) présentent moins de risque de souffrir d'un cancer de la prostate en comparaison de ceux qui éjaculent maximum 7 fois par mois. Mais ce n’est évidemment pas le seul facteur de risque de ce cancer.

Après une relation sexuelle, l'endormissement est favorisé induisant une nuit récupératrice. Notamment pour les hommes ! Cela s’explique par le fait qu'après l'orgasme, le corps libère de la prolactine, une hormone relaxante.
Le sentiment d’intimité sexuelle avec son partenaire agit sur la diminution du stress et de l’anxiété.
L'écoute sensuelle, présence de soi et de de l'autre induit une communication plus encline à l'authenticité, à la tendresse, à la franchise.
Faire l'amour est propice à l'estime de soi et au sentiment de bonheur.
La sophrologie pour épanouir sa sexualité
Qu’ils soient fonctionnels ou relationnels, les troubles de la sexualité concernent autant les femmes que les hommes.
La sophrologie est idéale pour accompagner les couples ou les individus à gérer ces troubles, à entretenir l'attirance et réapprivoiser leur désir.
J'interviens auprès d’un public sujet aux troubles du plaisir ou du désir, de dépendance sexuelle ou de problèmes fonctionnels. Je vous reçois en cabinet mais aussi au sein de centres de soins adaptés.